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Livret A : une nouvelle baisse se confirme à partir du 1er août 2025
information fournie par aufeminin 17/05/2025 à 13:47

Shutterstock

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C'est officiel : le taux du Livret A sera revu à la baisse dès le 1er août 2025. Cette nouvelle diminution impactera directement les épargnants, déjà confrontés à une rentabilité en baisse.

L'épargne réglementée subit une nouvelle déconvenue avec la baisse confirmée du taux du Livret A et du LEP le 1 er février. Après plusieurs mois de spéculations, la décision est tombée, impactant directement des millions de Français. Entre inflation, politique monétaire et arbitrages économiques, ce nouveau taux pourrait modifier les stratégies d'épargne . Faut-il conserver son argent sur le Livret A ou envisager d'autres placements plus rémunérateurs ? Décryptage des enjeux et perspectives pour les épargnants face à cette nouvelle donne financière.

Baisse du taux du Livret A : ce qui va changer en août 2025

L'inflation en forte baisse

Après une période de hausse des prix marquée, la situation économique connaît un apaisement. L'Insee révèle que depuis 2023, l' inflation a fortement ralenti, passant de 6,3 % en janvier 2023 à seulement 1,1 % en septembre 2024. En février 2025, elle tombe à 0,8 %, un niveau inédit depuis 2021. Ce ralentissement a un impact direct sur la réévaluation des taux d'épargne. Pour rappel, la baisse du taux du livret A le mois dernier a fait perdre jusqu'à 165 euros aux épargnants.

Le rôle des taux directeurs de la BCE

L' évolution monétaire en Europe joue un rôle crucial dans la fixation des taux. La Banque centrale européenne a récemment opéré plusieurs baisses de ses taux directeurs , impactant la rémunération des produits d'épargne. Avec des prévisions tablant sur une poursuite de cette tendance, le calcul du taux du livret A s'annonce défavorable aux épargnants.

Une baisse inévitable du taux

La formule de calcul repose sur deux paramètres : l'inflation et l' indice €STR (taux interbancaire à court terme). Avec un niveau d'inflation bas et un €STR en recul à environ 2,5 %, le taux du Livret A devrait logiquement baisser à 1,70 % ou 1,80 % à partir du 1er août 2025. Cette baisse affectera aussi d'autres produits comme le LDDS et le LEP. Par ailleurs, les titulaires d'un livret A et d'un LEP peuvent perdre certaines aides versées par la CAF à l'instar des APL en cas de non-respect d'un plafond.

Livret A : quels scénarios pour le nouveau taux ?

Scénario pessimiste : une chute brutale

Si l'inflation reste faible et que la BCE poursuit sa politique de réduction des taux d'intérêt , la formule de calcul aboutirait à un taux de 1,70 % pour le Livret A. Dans ce cas, le LEP verrait aussi sa rémunération chuter à 2,20 %. Cette baisse toucherait durement les épargnants, particulièrement ceux qui comptaient sur des rendements plus élevés pour compenser l' inflation . Le faible niveau des rendements aurait des conséquences sur les choix d'épargne des Français, qui pourraient être tentés de se tourner vers des placements plus risqués mais potentiellement plus rémunérateurs, au détriment des produits d'épargne réglementée, souligne MoneyVox .

Scénario optimiste : un coup de pouce gouvernemental

Une intervention du gouvernement pourrait permettre un arrondi favorable à 2 %, bien que cela semble peu probable. Dans ce cas, le LEP pourrait être maintenu à 3 % , limitant ainsi l'impact négatif sur l' épargne populaire . Cependant, cette hypothèse s'éloigne des révisions précédentes, où le gouvernement a privilégié la stricte application des règles.

Scénario intermédiaire : un compromis envisageable

Le scénario le plus plausible repose sur une application stricte de la formule, menant à un taux de 1,80 % , avec une rémunération du LEP légèrement ajustée à 2,50 % voire 3 % . Cette solution permettrait d'équilibrer les intérêts des épargnants tout en suivant l'évolution économique actuelle. En effet, le gouvernement pourrait choisir de limiter la baisse du LEP pour protéger les ménages modestes, souvent plus impactés par l' évolution monétaire . Ce compromis viserait à préserver l'attractivité de l'épargne réglementée tout en tenant compte des contraintes budgétaires.

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