FILE PHOTO: Traders work on the floor of the NYSE in New York
Les indices de la Bourse de New York ont terminé dans le désordre vendredi, les investisseurs jouant la carte de la prudence devant l'escalade des tensions entre l'Iran et Israël, alors que les États-Unis disent envisager une éventuelle implication dans le conflit.
L'indice Dow Jones a gagné 0,08%, ou 35,16 points, à 42.206,82 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 13,03 points, soit -0,22% à 5.967,84 points. Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 98,86 points, soit -0,51% à 19.447,41 points.
Sur la semaine, le S&P 500 a perdu 0,15%, le Nasdaq a pris 0,21% et le Dow Jones a grignoté 0,02%.
La séance s'est révélée volatile, le S&P 500 parvenant à réduire une partie de ses pertes initiales. Cette nervosité intervient alors que le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araqchi, a déclaré que Téhéran restait favorable à la poursuite des discussions avec l'Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l'Union européenne, se disant prêt à reprendre les pourparlers prochainement à la suite d'une réunion à Genève.
La Maison blanche a indiqué jeudi que le président Donald Trump prendrait une décision dans les deux semaines quant à une éventuelle intervention américaine dans le conflit aérien entre Israël et l'Iran, accentuant ainsi la pression sur Téhéran pour qu'il revienne à la table des négociations.
"Les investisseurs sont un peu nerveux à l'idée d'acheter des actions dans ce contexte, et plus particulièrement à l'approche du week-end", a commenté Rick Meckler, associé chez Cherry Lane Investments à New Vernon, dans le New Jersey.
Parallèlement, les marchés digèrent les dernières déclarations des responsables de la Réserve fédérale. Mercredi, la Fed a maintenu ses taux d'intérêt inchangés, tandis que son président, Jerome Powell, a averti que l'inflation pourrait s'accélérer durant l'été.
Le gouverneur Christopher Waller a minimisé l'impact inflationniste des droits de douane et s'est dit favorable à une baisse des taux dès la prochaine réunion. À l'inverse, le président de la Fed de Richmond, Tom Barkin, a adopté une position plus prudente, estimant qu'il n'y avait pas d'urgence à agir.
Sur le plan sectoriel, les valeurs technologiques à forte capitalisation, notamment Nvidia ont pesé sur les performances du S&P 500 et du Nasdaq, figurant parmi les principaux freins à la progression des indices.
(Certaines données peuvent accuser un léger décalage)
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